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VoIcI mAiNtEnAnT mA vIe !!!

C'eSt Ça !!!

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7.

Cendrillon appelle sa marraine et lui explique que nous voudrions aller en l'an 2200.

- Pas de problème, répond cette jeune fée, mignonne à croquer. Mon carrosse va vous y conduire. Comme chevaux, nous pourrions prendre ces deux bourriques de Jules et de Guy, puisqu'ils sont omniprésents, ils se recréeront immédiatement ici. Quant à l'Edith et à l'Obrie, elles pourraient vous servir de laquais. Puisqu'on n'a pas de vrais rats ni de vraies citrouilles sous la main, autant faire avec ce qu'on a.

La marraine qui s'appelle Morgane, j'avais oublié de le préciser, sort sa baguette et en frappe les quatre intéressés. Immédiatement, le carrosse est prêt et nous y prenons place.

Le voyage est très court. Quelques secondes à peine... Et nous nous matérialisons, mes petites camarades, Morgane et les quatre clowns sur une grande avenue, propre, avec très peu de voitures, aucune merde de clébards.
En revanche, on ne voit pas le soleil, le ciel est rempli d'hélicoptères tournoyant au-dessus de nous.

- Et voilà, dit Morgane ! Vous n'avez plus besoin de moi ?
- Non, merci marraine, de toute façon, je sais comment te trouver, répond Cendrillon.

Morgane disparaît et j'observe un peu plus attentivement autour de moi.

Les quelques voitures circulant sur la chaussée sont des taxis. Les petits compagnons à deux pattes zéristes ne traînent plus de ficelle, avec un petit compagnon à quatre pattes au bout, mais en revanche ils portent tous un animal en peluche dans leurs bras.

- Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? demandé-je à Cendrillon.
- C'est la nouvelle mode, Jean-Claude. Quelques années avant la fin du XXIème siècle, le gouvernement a mis une taxe sur les petits compagnons à quatre pattes et ceux à deux pattes ont trouvé que c'était trop contraignant d'être obligé d'emmener leurs compagnons pisser, chier, de les nourrir plusieurs fois par jour, alors ils ont trouvé ce système. Avec les peluches, plus de nourriture, plus de pisse, plus de merde et ils ont tout de même leur petits compagnons à quatre pattes. Et les fabricants de peluche y trouvent leur compte.
- OK, ma poule, j'ai compris.
- Il y a aussi un autre grand changement. La plupart des bébés naissent en usine, car les femmes ne supportaient plus les accouchements. Il existe donc des usines de fabrication de bébés. Seule une faible minorité de couples refusent cette situation et font encore leurs enfants comme dans l'ancien temps, mais tu ne pourras pas les voir ici, parce que depuis la grande stérilisation générale, ils vivent cachés et n'ont pas le titre de citoyens. La grande majorité s'est pliée au système et ils achètent leurs enfants dans différents laboratoires. De même les organes destinés à la greffe sont aussi produits en usine ainsi que les ovules et les spermatozoïdes pour la fabrication des bébés.
- Curieuse époque ! ma poule. Et pour faire l'amour ?
- Comme je viens de te le dire, tous les anciens zéristes qui ont accepté la situation ont été stérilisés et les nouveaux qui sont nés in vitro sont stériles.

Les quatre bouffons ont repris leurs clowneries. Jules et Guy pelotent l'Obrie qui aboie tant qu'elle peut et l'Edith de Nantes qui pousse des petits cris perçants.
- Rien à cirer, qu'elle gueule ! Jules bourre-moi la chatte ! Défonce-moi !
- Je suis une chienne de garde ! Je suis la Chienne, hurle l'autre en se frictionnant les nichons contre Guy et en s'astiquant la chatte de la main droite.
Puis elle lui tourne le dos, le frotte contre lui et lui attrape la queue en tendant la main derrière elle. Il se met à fredonner.
- Tu avances et tu recules, commentdirèèèèyje veux-tu... commentdirèèèèyje veux-tu que je t'encule ? commentdirèèèèyje ?
- Bordel de merde ! Montre un peu ce que tu as dans les couilles, espèce de taré !

Délaissant la partouze, je me tourne vers mes petites accompagnatrices.
- Que faisons-nous maintenant, mes chéries ?
- Ce que tu voudras, répondent-elles en choeur. Tu n'as plus que vingt-cinq ans maintenant. Et on peut aller n'importe où dans le monde. Il suffit d'emprunter un moyen de transport zériste et en quelques dizaines de minutes, voire une ou deux heures au maximum, nous pouvons être à un autre endroit, mais toujours en 2200.
- Si on allait en Amérique ?
- C'est très facile. Dans quel pays ?
- Peu importe. USA ou Canada.
- Tu parles anglais Jean-Claude ?
- Non.
- Alors, il vaut mieux éliminer les USA et le Canada. Reste le Québec qui est devenu indépendant il y a quelques années et où l'on parle encore le français. Tiens, de plus, là-bas ils n'ont pas d'usines à bébés. Ils les font encore comme dans l'ancien temps. C'est le seul pays rebelle au nouveau mode de vie. Ils constituent une sorte de réserve naturelle.
- Va pour le Québec.
- Suis-nous.

Mes trois copines se dirigent vers une bouche de métro. Nous descendons et prenons un train direct pour l'aéroport Charles Trénet. En quelques minutes nous y sommes.
Cendrillon, Sophie et Chaperon vert se dirigent dans l'aéroport comme si elles le connaissaient comme leur poche.
Nous prenons un A.G.V. (avion à grande vitesse) et en 40 minutes nous sommes à Montréal.

- Ici, me dit Cendrillon, nous nous déplacerons avec le carrosse de ma marraine, je vais lui demander de nous le prêter.
Une seconde après, le carrosse est là et nous nous installons.
- Cendrillon, ma poule, je suis venu au Québec en l'an 2000, invité par une amie dont j'avais fait la connaissance sur Internet. Elle habitait dans les Hautes Laurentides au bord du lac Pérodeau. J'aimerais bien revoir cet endroit.
- Quelques minutes nous suffiront.

En effet, nous arrivons instantanément sur les bords du lac. Bien que certains faits commencent à s'effacer de ma mémoire, je retrouve, avec nostalgie, la contrée telle que je m'en souvenais. On dirait que rien n'a changé, exception faite, bien entendu des habitants.

- Voilà, Jean-Claude, tu es satisfait ? Dépêche-toi car tu n'as plus que 20 ans maintenant.
- Oui, ma chérie, alors direction la ville de Québec maintenant.
- Ok Jean-Claude et après, que dirais-tu d'une balade mais plus lente cette fois sur la rive gauche du Saint-Laurent ?
- Ce serait parfait, ma poule. Ensuite on reviendra à Montréal ?
- Oui.

Nous voilà à Québec, que je revisite pour la deuxième fois. Pas trop de changements depuis 200 ans. Le carrosse de Morgane est merveilleux, il peut aller aussi bien à la vitesse de la lumière qu'à celle d'une voiture, d'un vélo ou au pas...

Puis nous partons en direction de Ste Anne de Beaupré, Baie St Paul, Tadoussac...

Depuis mon passage en zone 2, je n'ai pas vu le temps passer, je n'ai pas dormi une minute, mais je me sens rajeunir très rapidement. Nous revenons à Montréal et je n'ai plus que 15 ans...

Nous nous promenons longuement dans la ville dans les quartiers de la vieille ville et du port.
- Ça vous ennuierait, mes petites chéries si nous faisions un peu de marche à pied ?
- Mais pas du tout Jean-Claude. Allons-y.

Le port est presque vide. Plus de gros cargos, ni de paquebots. Quelques hydroglisseurs sont à quai. Je pense qu'avec tous les moyens de transports ultra-rapides les bateaux sont un peu délaissés et que, seuls, les amateurs de promenade en mer avec des moyens anciens viennent ici pour satisfaire leurs envies.
Nous marchons... marchons... marchons... et... tout d'un coup Cendrillon me tape sur l'épaule.

- Jean-Claude, tu as 10 ans maintenant, tu vas entrer dans une nouvelle phase, viens t'asseoir avec moi sur ce banc, il faut que je te dise quelque chose que tu dois absolument savoir maintenant.

 

8.

Nous nous asseyons tous les deux pendant que Sophie et Chaperon Vert jouent à la marelle.

- Voilà, Jean-Claude. Tu arrives à la fin de ton séjour en zone deux. Tu as vu que tu rajeunissais très vite et bientôt tu ne seras qu'un bébé avec toutes tes facultés intellectuelles cependant. Mais tu ne jouiras plus des physiques. Puis tu redeviendras embryon. Alors ma marraine interviendra et tu te retrouveras fétus dans le ventre de ta future mère. Puis tu renaîtras sous une nouvelle identité. Pour toi, on va faire une exception, c'est-à-dire qu'on va te laisser choisir celle qui va te guider ces derniers temps en zone deux, te laisser choisir le sexe sous lequel tu veux renaître et choisir aussi tes parents. Pour les gens ordinaires, d'habitude, on ne leur laisse pas le choix. Quant aux clowns que nous avons rencontrés on les fait renaître sous une forme animale de préférence. Ainsi Jules va devenir dindon puisque pendant sa vie zériste il se conduisait comme cet animal, Guy un âne, l'Obrie une clébarde, l'Edith et la Schizophrène Royale des oies, Deuxgôles est déjà devenu un paon et le Mytherrant un scorpion. Toi tu peux choisir.

- Ben ma poule, j'aimerais bien vivre une vie de femme.
- Comme tu veux. Et as-tu une préférence pour le genre de parents que tu voudrais ?
- Oui, j'aimerais des parents jeunes, aimant rire et baiser, aimant la vie et tous ses plaisirs.
- On te trouvera ça. Et qui veux-tu comme accompagnatrice ? Sophie ? Chaperon vert ? moi ? ou quelqu'un d'autre?
- Si ça ne t'ennuie pas ma chérie, je préférerai que ce soit toi.
- Ça ne m'ennuie pas, bien au contraire. On se reverra dans le futur, mais nos rapports ne seront peut-être plus les mêmes si tu es une fille.
- Alors comment procède-t-on ?
- On va chercher ta famille d'accueil et quand tu l'auras choisie on vivra avec ta future mère et ton futur père. Tu vois, le temps passe vite. Pendant que nous parlions tu as encore rajeuni de 2 ans. Tu n'en as plus que huit. Dépêchons-nous.
- OK ! ma poule.

Cendrillon m'emmène en me tenant la main dans un parc, rempli de couples assis sur des bancs. Au centre du parc, nous entrons dans un grand pavillon. Une salle immense. Sur les côtés des moniteurs dans des petites cabines comme des taxiphones.

- Voilà Jean-Claude, fais le tour, regarde bien chaque moniteur et choisis tes parents.

Je commence par la droite et j'examine le premier couple, puis le second, puis le troisième. Rien ne m'attire parmi ces trois premiers.
Je continue mon tour de salle. Certains couples discutent, d'autres font la cuisine, beaucoup regardent la télévision.
Au vingt-deuxième moniteur, je tombe sur un couple en train de faire l'amour. La femme est blonde, belle, elle a une vingtaine d'années, l'homme est moustachu, les cheveux bruns. Ils sont dans leur lit. A côté d'eux sur la table de nuit, une bouteille de champagne entamée et deux coupes à moitié pleines (ou à moitié vides) comme vous voudrez. Ils ont l'air de savoir s'y prendre et de trouver ça bon. La femme gémit de plaisir, pendant que son compagnon de plumard lui ramone la chatte. Ils vont de plus en plus vite, puis explosent tous les deux en même temps dans un grand râle de plaisir. Voilà ! je crois que j'ai trouvé mes parents.

Cendrillon, qui était derrière moi et m'avait lâché la main, me la reprend. Elle me semble être d'une taille gigantesque.
- Ça te plaît, Jean-Claude.
- Oui, ma chatte, c'est OK pour moi.
- Alors, allons-y vite, parce que tu n'as plus que 2 ans maintenant et tu ne vas pas tarder à intégrer l'utérus maternel.

J'ai peine à marcher aussi vite qu'elle. Tout à coup, elle s'arrête et me prend dans ses bras comme un bébé. Je revois dans ma tête quelques souvenirs de ma vie de zériste... Très peu... ma mémoire commence à se vider.

Nous arrivons dans la maison de mes futurs parents. Ils sont toujours dans la chambre à coucher et j'entends des gémissements caractéristiques qui ne laissent aucun doute sur la nature de leurs activités.

Morgane, la marraine de Cendrillon, est là, sa baguette en bandoulière.

Je me sens léger, très léger...

- Tu peux parler ? me demande Cendrillon.

Je parviens à bredouiller un faible “oui ma poule” et ensuite tout va très vite. Je suis tout petit, je ne peux plus parler, ni bouger... Morgane lève sa baguette, m'en donne un léger coup et me voilà parti sur un petit nuage... Je ne vois plus rien ni personne. Plus de Cendrillon. Plus de Morgane.

Puis je me sens bien au chaud, dans un petit nid douillet et je comprends que je suis devenu l'embryon d'une petite fille qui ne naîtra que dans neuf mois...

Je n'ai plus qu'à attendre...

 

FIN

 Voilà!C'était le chapitre 7 et 8!@+ maintenant!

Ecrit par cat-caro, le Jeudi 11 Novembre 2004, 19:14 dans la rubrique "Vous Voulez L'accueil ??? Eh Bien, La Voici !!! ".

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